Auberge de Belle Rive
Je n’arrivais pas à comprendre la différence entre postmodernisme et
poststructuralisme et puis j’ai appris que ce n’était sans doute pas très
grave parce que le
poststructuralisme était mort ou
presque. Je n’arrivais pas non plus à discerner ce que Marx avait à voir avec le féminisme universitaire
américain. Je comprends un peu mieux maintenant, depuis mon passage à Belle
Rive. Le Champagne est bon, la mise en bouche est tendance avec sa crème
d’asperges que l’on boit (ou peut boire, je n’en ai rien fait) à l’aide d’une
paille en plastique (d’où la fin du post-modernisme), mais noire (d’où la fin
du poststructuralisme), accompagnant un beurre de poisson que l’on ramasse avec
un grissin qui rappelle, lui, que
Derrida est mort. Ensuite le Sancerre est moins bon que le Chablis de chez Lidl, mais correct, et le filet de
barbue vraiment délicieux avec ses beignets de ravioles de pétoncles et citron confit. Le dessert est
joli crémeux et fruité. Voilà. je
reprends Joan Scott (13/20 , 3 couverts 156 € - 25 bis rue Haute de Reculée –Angers)