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Les Restos de Flivo

18 janvier 2011

Mavrommatis et "Le Volcan" (Paris)

J’ai fréquenté deux restaurants grecs ce week-end :  Le Volcan a un aspect Titanic, d’ailleurs il n’est pas grec, mais supposé être italien ou roumain quelquefois, avec sans doute un Sri-Lankais quelque part, mais qui n’en a pas ? Bref on y revient, mais de moins en moins nombreux, on y revient parce que le prix est très abordable et que les grecs qui sont au service sont humains, donc épuisés ; de moins en moins nombreux parce que, quand même, deux heures pour manger le menu type avec des steacks coupés en deux ... bref  9,5/20, on cherche autre chose , mais bon, c’est dimanche et on reviendra peut-être ( rue du Pot de Fer c’est pire et plus cher : tout ce petit monde vivote lamentablement grâce à la modestie proverbiale des immigrés et à la pusillanimité des touristes) – 9 couverts 305 €- 10, rue Thouin 75005 Paris.

 

Mavrommatis, c’est autre chose : on y va pour écouter l’accent des fortifs voisiner celui de Famagouste ( notez bien que je n’ai pas dit Gazimagusa, bien que je n’aie rien contre : dussé-je me répéter le problème des Chypriotes c’est d’abord les Anglais). Famagouste fait penser aux échelles du Levant . Les échelles qui protègent un moment des pirates, mais pas toujours et quand les pirates arrivent à monter le sang coule, le monde bouge et se met à tourner, mais les Grecs continuent à élèver des canards et des porcelets, puis ils les font rôtir ou bien les cuisinent avec des agrumes, du miel et des épices. La trouvaille, ce sont les blettes fabuleuses car inattendues ; le yaourt de brebis est somptueux , le galaktoboureko un peu décevant (Mandy m’a dit que c’était un dessert de pédé, mais elle a fini les quartiers de pamplemousse). Yannis Boutaris est un grand oenologue et je regrette qu’avec deux mastères on ne soit pas docteur, car j’aimerais bien qu’elle me soigne. Au lieu de cela on va sans doute aller à la mer, ce qui n’est pas mal non plus. (deux couverts 97,50 € - 13,5/20 – 42, rue Daubenton – 75005 Paris)

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9 janvier 2011

Le Verre à Vin (Paris)

Le patron et son acolyte ont l’air de vrais français. Heureusement on cache bien notre jeu et on n’avait pas l’air trop d’ailleurs. Et puis on aime bien le cochon, comme Christine Tasin. C’est important le cochon surtout par les temps qui courent ! Si l’on sait s’abstraire du bruit que fait le patron et de la lourde virilité des propos des fonctionnaires (d’encadrement) qu’il reçoit quotidiennement, on y est plutôt bien. La serveuse est rassurante le saucisson chaud aime les pistaches et Troyes les andouillettes 5A, çà tombe bien les plaisanteries sont plutôt fourrées ou à l’ail selon le sexe. Et le sexe c’est comme le cochon : c’est important ! Sans compter que le Moulis est fameux. (58 € pour deux – 12/20 - 216-228 Rue de Bercy 75012 Paris France )

9 janvier 2011

Taverne Karlsbraü (Paris)

Le taux d’exploitation du personnel est-il transmissible aux clients ? La réponse est oui. A force d’établir des plannings, d’hésiter entre coefficient multiplicateur et principe d’ Omnès, de réagir au benchmarking... on fait tourner son personnel en bourrique et les clients sont des gêneurs s’ils ne se conforment pas aux normes habituelles dans les temps et les espaces requis. La cuisine est plutôt correcte : notre tartare de saumon était même vraiment seyant, mais trop c’est trop ! Je conseille vivement à ce personnel de se syndiquer et de faire une bonne grève plutôt que de transférer sur les clients le stress géographique, horaire, climatique (le courant d’air !) qu’il subit. En une heure, nous avons vu six membres du personnel nous placer, conseiller, s’excuser de ne pas avoir le plat conseillé, servir, se tromper, harceler la table voisine pour la faire se déplacer, menacer de nous déplacer d’autorité au dessert, s’excuser des menaces, apporter la note, nous congédier sans même répondre à notre « au revoir », tout çà pour entrée-plat-dessert et un peu de riesling (excellent !) à 78,20 € . Bref, quand les brasseries parisiennes s’obstinent souvent à être désagréables avec les clients, celle-ci détient certainement une place d’outsider dans la course au titre (7/20 -1 Rue de Lyon 75012 Paris )

1 janvier 2011

Le Saturn (bistrot)

C’est peut-être l’effet IKEA, mais on se demande ce que le vin fait là. Non pas qu’il faille des explications à tout et ce cru était sans doute remarquable, mais comme j’attendais là, à proximité du Cercle polaire articque, j’observais le manège curieux d’un sommelier anglophone qui présentait la bouteille comme un commis de chez Christie’s ... et j’oubliais le froid. Après coup j’ai pensé que le bistrot avait pu être monté par le petit frère de l’ex-gérant germano-britannique de 20six.fr, mais du moins j’aurais eu droit à un bonbon en attendant Mandy. Mais non ! Le décor était décidément suédois (dans mon esprit fumeux les Suédois étaient des Danois en un peu plus féminins et qui auraient fait, au contraire des Norvégiens, l’erreur d’adhérer à l’Union européenne, mais à ce moment là, je ne connaissais pas encore Youssef). Mandy est arrivée peu après, elle a observé le décor, la table des voisins, la carte ridicule des assiettes proposées, et l’on est allés déjeuner ailleurs. (non noté – 17, rue Notre-Dame des Victoires 75002 Paris)    

2 novembre 2010

Cafétéria Flunch- Vitrolles.

Il y a bien longtemps que je n’avais pas mis les pieds dans un tel établissement. Est-ce d’ailleurs un établissement ? L’ambiance est celle des toilettes d’aéroports, en plus propre qu’à Roissy, mais en moins propre que dans les aéroports allemands. Le génie marketing des architectes du groupe Mulliez a , comme souvent, fabriqué un parcours qui vous force à traîner partout avec vos niards agressifs avant de passer à la caisse commander votre plat de résistance. Dès lors, vous avez payé, donc tout est joué, il vous reste à refaire la queue à l’ordinaire troupe pour obtenir qu’une salariée en heures coupées vous serve avec dégoût une choucroute qui n’est manifestement pas halal. C’est que la com de Flunch étant branchée famille franchouillarde, même si Mulliez soi-même se planque outre-Quievrain, il y faut de la choucroute ! Celle-ci a d’ailleurs un autre avantage : elle peut afficher un prix cheap alors que son coefficient multiplicateur doit être de 7. Bref, je n’en veux pas au gérant épuisé qui hésite à s’inscrire à Masterchief, j’irai directement jouer du vuvuzela devant la baraque des Mulliez. Ce qui me fait penser à une autre astuce des architectes : les caissières sont placées de telle façon qu’elles puissent surveiller les convives : rapporté aux surfaces, cela économise peut-être 11/35ème de frais de gardiennage, va savoir ! Je n’ai même pas volé de ketchup, j’aurais du ! Bonne salade de fruits MM du marketing !  ( 9,5/20 - Centre commercial Carrefour - ZAC du Liourat, Avenue Denis Padovani, 13127 Vitrolles – 1 couvert 2 desserts 2 cafés 21,90 €).

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30 septembre 2010

Brasserie Bugatti - Bruxelles

Je ne me souviens plus  du menu du Bugatti, dont je viens de retrouver la carte de visite, ni de ce que j’y ai mangé. Je me souviens de plats familiaux, servis un peu lentement à une clientèle d’habitués dont nous nous sentions vaguement exclus. Ici, on passait de la belgitude à la belgicité (je sais bien qu’en employant des mots intraduisibles en flamand j’aggrave le problème). La bière est excellente bien sûr, mais le choix des pressions est limité. Voilà, maintenant je me souviens avec plaisir avoir mangé des boulettes de viande hachée dont chaque pays croit avoir le secret : Turquie, Liban, Grèce, Belgique, des pays de soleil où l’on devrait aller plus souvent. Pour éviter d’avoir l’air étranger, venez de ma part. ( 12/20 - rue Jordaens, 4 – 1000 Bruxelles – Quartier Louise/Vleurgat – 80 € environ pour 3 couverts)

18 septembre 2010

Restaurant "L'R du Temps" Angers

Je me souviens de ces sortes de vestibules, parfois pourvus d’une cheminée et de quelques fauteuils lassés où l’on faisait patienter les visiteurs dans les maisons de maîtres. De là on pouvait vous diriger vers l’office si votre état l’indiquait, ou bien vous guider vers le salon (à l’étage) ou la bibliothèque au rez-de-jardin. On nous installa donc dans cet espace où l’on avait disposé quelques tables. C’est dans ce monde de « l’entre deux »  où l'on peut déplorer la rémanence stupide de la lutte des classes, venir en short ou amener son chien, que déjeunent les familles de la lower middle class. Elles ont lu dans le journal que le restaurant du 1° étage avait eu une étoile au Michelin, ce qui fait vendre des pneus. En d’autres temps j’aurais été ronger des cous de chapon à l’office (j’adore !) Ce qui eût été dommage car il est peu probable que l’on m’eût alors servi, cet Anjou rouge somptueux et convenablement carafé qu’un sommelier élégant nous fit déguster. L’addition ne mentionne pas le viticulteur, ce qui est une faute de goût. Pendant le service des dames habillées de sortes de sac dessinés par un nostalgique de Valerian circulent. Je me souviens avoir mangé dans beaucoup  de verrines, c’était bon. Le peuple ayant toujours besoin d’être éduqué, il doit ainsi toucher des papilles le fait que ce qu’on fait au-dessus c’est de l’art. Et comme l’art n’est pas à la portée de tout le monde, il faut bien que vous et moi achetions des chromos de l’Angélus de Millet. (né à Gruchy), tandis qu’au-dessus on sait parler de Pissaro et de Barbizon. Ainsi, chacun reste à sa place et le spectre du communisme recule. Je ne sais pas ce que j’ai mangé, mais je me réjouis d’avoir fait reculer le spectre du communisme. Et ce n’est pas très cher, en bas. (restaurant R du Temps chez Favre D’Anne- 18, quai des Carmes 49100 Angers – 4 couverts 119,30 – 12,5/20)

 

 

17 septembre 2010

Brasserie du Théâtre

J’y ai quelques bons souvenirs de chanteurs lyriques qui se demandent, après le spectacle, s’ils vont aller dormir seuls à l’Ibis ou s’ils ont une chance avec la soprano qui signe quelques autographes. Mais là, j’ai eu l'impression que le bâtiment qui abrita le Trésor public allait sombrer et qu’on en ramasserait les déblais avec ceux du chantier du tramway. Déjà les coursives supérieures supposées permettre d’accéder aux toilettes, si vous avez survécu au parcours du combattant qui y conduit, sont désertées durant l’été par les familles décadentes ou les cadres lourdement burnés qui s’y réunissent l’hiver pour traiter leurs affaires. En terrasse, le petit peuple estival, soumis et bon enfant, et, plus loin, quelquefois, des skateurs guettés par des racailles. Moi, j’aurais bien voulu continuer à évoquer le sexe fendu  et émouvant de la grosse dame de Pascal Rabaté, mais attendre 105 mn  pour deux carpaccios et une glace en observant le personnel épuisé, cela coupe l’érotisme. (Place du Ralliement 49000 Angers - Deux couverts , 50 € 9,5/20)

 

 

16 août 2010

Le Yasube

 

Dans ce quartier, les rues ne sont pas numérotées (de toutes façons je ne connais rien aux chiffres japonais), ou alors c’est pour une autre raison qu’on n’a pas trouvé tout de suite. Le quartier était un peu sinistre avant et très cool après, où l’on a croisé les colonnades de l’Hôtel du Louvre (l’Hôtel m’a reconnu, c’est sûr, mais chut). Pas assez d’appétit pour les noodles, ce soir, donc ce fut le menu sashimi . Remarquable. Avec une bière japonaise du même métal. ( 13/20 – 9, rue Sainte-Anne 75001 Paris – deux couverts 51,00 €)

 

 

16 août 2010

Le Bouchon Angevin


C’est un peu loin tout cela, mais je me souviens d’une cave où l’on peut se faire déboucher une bouteille choisie dans les casiers, tout en bénéficiant d’un bon conseil. L’ambiance est middle class mais la cuisine de bistrot savoureuse et parfumée. J’y retournerai sûrement et je vous dirai. (Le Bouchon Angevin – 44, rue Beaurepaire Angers –Deux couverts 43,85€ - 12/20)

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