Brasserie "La Rotonde" (Paris)
Très parisien, certes, ne serait-ce que parce que l’espace vous y est sèchement mesuré, que l’on peut y apprendre le japonais en écoutant la table voisine et que le garçon vous fait lourdement sentir l’honneur que vous avez de souper céans (sauf qu’avec Botticellina il ne pouvait avoir le dernier mot). Les olives offertes en amuse-bouche sont ignobles et le Brouilly en pichet quelconque. La Magnifique côte de veau mérite sa réputation, les desserts sont corrects et le linge est blanc. Notons aussi que les produits Heinz sont conformes au bon goût. Moi j’étais certain que les néo-platoniciens s’arrêtaient au IVème siècle et elle trouvait que les religions ne sont pas des objets brûlants. Nous ronronnions dans l’erreur et c’était très doux. (105, Bd du Montparnasse 75006 Paris - Deux couverts 90,5 euros – 12/20)