Les Bateliers
Cet établissement fermera au début des années 2010. Mektoub. En fait il s'agit d'un établissement cuisitentiaire. Les propriétaires ont réinvesti là les fonds tirés de la vente d'un restaurant prétendument gastronomique où l'on venait régulièrement vous déranger à table en vous disant ce que vous mangiez, sans souci de savoir si votre conversation était désagréablement interrompue par une lippe genre Petitrenaud . C'était d'ailleurs parfois utile : je me souviens d'une pharmacienne stupide qu'il était urgent d'interrompre et je dois dire que la taulière m'avait aidé ce soir là. Bref, venons-en aux Bateliers. Monsieur le Maire y vient souvent . Mais Nostradamus a prévu la tuerie : le team commercial d'Espirito Santo y massacrera par jeu les convives d'un repas de Comité d'Entreprise, l'an II de l'Union Nationale. Encore une fois : c'est écrit ! Pourquoi cuisitentiaire ? Parce que si vous voulez cantiner et ne pas avoir le plateau-repas, il faut payer le prix fort. Pour avoir le sel, c'est parfois compliqué, la carafe d'eau est tiède (normal, c'est l'été) et si le tartare de daurade en entrée était remarquable, je ne suis pas sûr que les 20 % de saumon qu'il contenait étaient là uniquement pour la couleur et on avait dû oublier de mettre des condiments (mais là, je ne me suis pas relevé, paresseux que je suis, il y avait peut-être pourtant un peu de sauce soja quelque part ?). Plusieurs vins au verre dont un "Anjou rouge" vraiment excellent à 2,90 € (Château de Putille). Ah, encore une chose j'aime mieux le Cheverny en "Cheverny" qu'en "Chevergny", même quand il est quelconque. L'entrée étant un peu chère , j'ai ensuite pris le plat du jour : rôti de porc aux carottes : les carottes étaient excellentes (09,5/20 - 1 couvert 31,40 € - Les Bateliers - 328, rue Jean-Jaurès - 49800 Trélazé)